La montée de l’extrême droite en Europe, inéluctable ?

Avec Françoise Geng – Présidente de la Fédération syndicale européenne des Services Publics (Epsu), Nina Bergman – Secrétaire internationale des syndicats suédois des professionnels de la santé et Arnauld Leclerc – Politologue, titulaire de la Chaire Jean Monnet «Telos, Ethos, Nomos de l’Europe» à Nantes Université
Les nombreux partis et mouvements d’extrême-droite en Europe présentent des traits communs, partageant des valeurs telles qu’un nationalisme exacerbé, un conservatisme social et le rejet de l’immigration.
Dans ce contexte, de nombreuses organisations syndicales européennes et nationales se sont mobilisées, notamment avant les élections européennes de juin 2024. Néanmoins, de nombreux pays de l’UE ont effectué un coup de barre à droite lors des élections européennes.
Mais trois pays nordiques semblent résister à la « vague brune » qui s’est abattue sur notre continent : Copenhague, Helsinki et Stockholm démentent cette poussée annoncée.
Par exemple, en Suède, lors des élections européennes, les Sociaux-Démocrates finissent grands vainqueurs, reléguant les Démocrates de Suède, parti nationaliste aux origines néonazies, qui passe de la deuxième place en 2022 à la quatrième place.

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